Sommaire
  
Histoire ancienne du monde biblique. - Autre message pour les nations : N’ont-ils pas étudié le récit de Houd (sur lui la Paix !) ? - Promesse divine. - Histoire et châtiment des ‘Âd. - Autre message pour les nations : N’ont-ils pas étudié le récit de Sâlih (sur lui la Paix !) ? - Situation historique et géographique. - Conclusion.


Prélude. 
  
Il serait fastidieux de suivre dans tous ses détails l'histoire des peuples comme celle de la Péninsule arabique (Arabie + Châm). On la résumera hâtivement ; on insistera d'une façon particulière, au cours de cette étude, sur celle de peuples anciens mentionnés dans le Saint Coran parce qu'elle permet de mieux comprendre la mentalité et la psychologie d'un peuple désobéissant, rebelle, pervers, prévaricateur, associateur, châtié par le Miséricordieux dont la connaissance est nécessaire à l'élaboration et à l'application d'une voie plus réaliste. 
 

Série : Histoire sainte.

Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].


    La différence entre le chemin de la Prophétie et le chemin de la Royauté.

الفرق بين منهج النبوة و منهج الملك


I

HISTOIRE UNIVERSELLE

   Royauté & Prophétie. Laquelle ? .

   Le chemin de la Royauté[5].

    Il met en avant, donne une importance primordiale aux causes (asbâb) de ce bas monde (douniah), et surtout place en lui seul son devenir. Sa confiance en lui est aveugle.

    Le chemin de la Prophétie.

    Il met en avant, donne une importance primordiale aux causes venant de l’Invisible et se dirige uniquement vers lui. C’est son arrêt, toutefois il peut prendre parfois en compte les causes visibles si elles sont là, et c’est de tradition également.

    Règle importante : En aucun cas, le divin Créateur et Législateur ne se servira du chemin de la Royauté pour secourir Sa religion et mettre au plus haut Sa parole.

    Les gens de la Royauté.

    Ils mettent en avant les causes visibles, qu’on peut voir et toucher, sentir. Leurs yeux sont éblouis, leurs oreilles ensorcelées.

    Exemple de Pharaon[6]. Père et symbole du pouvoir dit du Partissisme.

    Nous connaissons tous son récit avec le prophète Mochè[7] (sur lui la Paix !). A ses questions, à lui de se montrer hautain et d’avoir de lui-même une haute opinion. Qu’on en juge :



 

    Et Pharaon[8] fit une proclamation parmi son peuple et dit :
   « Quoi ? ô mon peuple ! le royaume de Misr[9] ne m'appartient-il pas ?
   Et ces canaux qui coulent sous moi ? N'observez-vous donc pas.
   Ne suis-je pas meilleur que ce misérable[10] qui sait à peine s'exprimer[11] ?

   Pourquoi ne lui a-t-on pas lancé de bracelets d'or ? Pourquoi les anges.
   ne sont-ils pas venus avec lui en rangs serrés ? » (Coran XLIII 51-53).

   Pharaon de développer et détaler devant son peuple sa gloire, richesse et sa force. Et d’égratigner au passage le prophète Mochè (sur lui la Paix !) en disant notamment :   

   « Ne suis-je pas meilleur que ce misérable qui sait à peine s'exprimer ? » 

   Le prophète Mochè (sur lui la Paix !) ayant un défaut à la langue, ne cherchera-t-il pas, pour sa cause, à l’abaisser devant son peuple ? De plus, il chercha à blâmer la voie de la Prophétie. Car face à lui qu’avait-elle à proposer ? Pas de biens matériels, d’Anges à son service, rien en somme. Par contre, à lui détaler sa toute puissance et ses biens matériels : canaux, etc.

    La voie de la Prophétie. Sa force. Prière du prophète Mochè (Moïse) (sur lui la Paix !).

    Au prophète Mochè (sur lui la Paix !) de chercher refuge auprès de son Seigneur, de faire appel à Lui en disant entre autre dans sa supplication[12] :



    « Seigneur, ouvre-moi ma poitrine[13], et facilite-moi mon commandement, et dénoue le nœud[14] de ma langue[15], afin qu'ils comprennent ma parole ; et assigne-moi un supporteur, de ma famille : Haroun[16], mon frère[17]. Par lui, renforce mon dos, et associe-le à mon commandement[18] afin que de Toi nous chantions pureté, beaucoup, et que de Toi nous nous souvenions beaucoup. Tu restes vraiment, sur nous, l'observateur ! » (Coran XX 25-35).

    Aucune peur, crainte à manifester ici. Le prophète Mochè (sur lui la Paix !) de s’en remettre entièrement au pouvoir de l’Invisible. Au pouvoir du Saint et Seigneur d’Israël et des mondes. D’où sa prière. En réponse, son Seigneur de lui révéler, après qu’il en ressentit quelque peur en lui-même. Qu’on en juge :

   Nous lui dîmes : « N'aie pas peur. En vérité, c'est toi qui est le plus haut[19]. (Coran XX 67-8).

   Son Seigneur par Sa puissance et Sa volonté rendra vain le pouvoir de Pharaon et de ses magiciens. Que peut faire la Magie face au pouvoir divin ? A un pouvoir supérieur à elle ? Cette pratique démoniaque, aux multiples facettes, tant aimée pourtant par les démons et leurs affidés ?

    Supériorité du chemin de la Prophétie.

    Le chemin de la Prophétie a démontré clairement sa force, la supériorité des Prophètes sur l’ensemble des créatures, de leurs systèmes, religions, croyances et autres en place. Par leur intermédiaire, le divin Créateur va (a) manifesté Ses signes et Ses miracles, et rendre vain les actions du Démon banni et de ses affidés. Ne leur en déplaise !

    Autre exemple de supériorité. Le pouvoir dictatorial, le Nemrodisme. Exemple de Nemrod.

    Nemrod, lui aussi, cherchera à étaler sa superpuissance devant Abraham (sur lui la Paix !). A son Seigneur de révéler à cet effet :

    Abraham ayant dit : « J'ai pour Seigneur Celui qui donne la vie et la mort », Il [lui] dit[20] : « C'est moi, qui donne la vie et la mort ! » (Coran II 258).

    Le prophète Abraham parlait ici selon la voie de la Prophétie. Il décrivit ainsi à Nemrod, roi de Babylone le Seigneur des causes, Sa toute puissance, Sa capacité, Sa force… Car n’est-ce pas Lui qui donne réellement la vie et la mort ?

   Nemrod, dans sa prétention, ne cherchera-t-il à surprendre Abraham par ses paroles : « C'est moi, qui donne la vie et la mort ! » (Coran II 258) ?
   L’histoire sainte rapporte qu’il prit deux de ses prisonniers, donna l’ordre de tuer l’un et de laisser l’autre en vie. D’où sa parole : « C'est moi, qui donne la vie et la mort ! » (Coran II 258).

   Loin d’être étonné des paroles de Nemrod, à Abraham de rétorquer :

    « Puisque Dieu fait venir de l'Orient le soleil, fais-le donc venir de l'Occident. ».
    — Alors, resta confondu celui qui avait mécru. Et Dieu ne guide pas le peuple prévaricateur. (Coran II 258).

      Nemrod resta muet comme une carpe, confondu que pouvait-il faire ? Il fit appel à un pouvoir apparent qu’il ne disposait nullement, qui lui échappait, qu’il ne maîtrisait en aucune façon. Le véritable Créateur de l’Univers, Celui donne la vie et la mort, le Maître absolu de la Constellation, du soleil et de la lune, n’est-ce pas le divin Créateur ? L’individu propose et au Seigneur de disposer !

    Attributs de la Prophétie.

    C’est là la différence entre la voie de la Prophétie et la voie du pouvoir monarchique[21], son système, sa façon de fonctionner, de penser, de concevoir, de s'exprimer...

   La voie de la Prophétie, de l’invitation (da’wah) au sentier divin, n’est-ce pas aussi de faire grâce, de renoncer à la vengeance, d’être tendre, compatissant, reconnaissant ? En aucun cas, la voie du pouvoir monarchique[22] ne peut se servir de la voie Prophétie pour lui-même, pour son but[23], à ses fins personnels. N’est-ce pas aller à l’encontre de son propre système ? Lequel système est basé, le plus souvent, sur une non reconnaissance de l'Autorité divine sur lui et ses sujets...  

    L’exemple du Messager de l’Islam. Son entrée victorieuse à La Mecque.

    Lors de son entrée à Makkah[24], le Messager de l’Islam commanda à son oncle ‘Abbas[25] de prendre avec lui Abou Sofian[26] pour qu’il voit de ses propre yeux les Soumis[27] (mouslimin) entrant dans La Mecque, Makkah.
   ‘Abbas le prendra dans la montagne, dans une vallée, en une gorge étroite ; pour qu’il voit défiler devant lui chaque tribu arabe avec son étendard. Devant ce spectacle ahurissant, inimaginable jusqu'alors ; Abou Sofian ne cessera de le questionner au passage de chaque tribu. Et de lui dire, de lui faire remarquer que le royaume de son neveu est devenu immense ! A cela, ‘Abbas[28] (que Dieu l’agrée !) rétorquera qu’il n’en est rien, sinon que tout cela n’est autre que la réalisation de la Prophétie. De ce fait, l’entrée du Sceau de la Prophétie dans sa ville natale, en terre sainte ; se fera sans le versement d’un sang[29], d’une goutte de sang 'impur', versé en dehors du droit divin. Tel n'est pas le cas de gens se disant et se réclamant de philosophies et d'idéologies diverses ! La prise de leur 'capitale' (ou lieu de refuge, cachette, retraite, etc.) se faisant généralement sur un sang impur... de leurs adversaires et opposants à leur rêve-ô-lution, selon leurs dires ! Preuve que Caïn à de nombreux fils et affidés parmi ces dites gens !

    Enseignement pour les générations à venir.

    L’exemple du Sceau de la Prophétie nous montre à quel point ses enseignements sont précieux pour toutes personnes voulant les comprendre et les accepter. En vérité, quand le Miséricordieux veut une chose bonne et agréable pour Ses esclaves croyants, obéissants, pratiquants[30] et soumis, Il la réalise. Aussi, à Lui de détester l'écoulement d'un sang de sa créature, sans droit.

    Par contre, si les gens Soumis prennent, eux aussi, une autre voie, une autre solution que celle enseignée par leur Prophète pour établir leur Religion, comme la voie de la monarchie[31], du pouvoir en place[32] ; ce n’est en aucun cas là la voie de la Prophétie[33], la voie tracée par le Sceau de la Prophétie (sur lui Prière et Paix !) ; et de plus cette voie là les mènera immanquablement nulle part. Qu’on se le dise ! N’en déplaise aux ergoteurs, adversaires et opposants de la Religion divine : l’Islam !

   Et depuis, comme le note bon nombre d’observateurs, que certains Soumis se servent, se sont servis des pouvoirs en place[34], de leur aide et de leur assistance pour établir (rétablir) la Religion divine[35]; le secours divin leur a été retiré[36], de même l’exaucement de leurs invocations, de leurs supplications. Ils n'ont fait que régresser, marcher à reculons. Car, comme le note toujours certains Savants religieux, si secours divin il y avait eu avec l’option qu’ils ont choisi, optée ; ce serait devenu avec une telle croyance chancelante, une croyance fausse ne donnant que sur des illusions, sur aucun débouché, une entreprise vouée à l'échec, sans aucun recours de la part du divin Créateur. Et la Communauté se serait égarée, s'égarera.

   La voie de la Prophétie, de c’est quelle a de force et de consolidation en elle ; a été établie de manière à sortir son compagnon du Feu infernal. C’est d’ailleurs ce qui se passa avec Abraham[37] (sur lui la Paix !) et Abi Mouslim Alkhoulâny (que Dieu l’agrée !). Tel n'est pas le cas de toute personne qui suit une autre voie que celle des Prophètes (sur eux la Paix !).

    Entrée triomphale. Grâce et Pardon collectif.

    Si nous regardons la voie de la Prophétie, la voie de la raison et du succès, nous voyons que l’entrée dans Makkah (Arabie) a été une entrée exemplaire, un enseignement pour toutes les générations présentes et à venir. Elle s’est faite sans effusion de sang. Makkah n’est-elle pas la capitale de l’Arabie, son centre religieux local et (plus tard) international ?

   A l’inverse, selon une autre voie, un autre régime en place dont celui de la monarchie d’époque, que serait-il passé ? Sinon qu’il fallait s’attendre à un écoulement de sang, à des emprisonnements, tortures, expulsions, massacres, etc. A l’instar de ce qu’avait dit la Reine de Saba[38], future épouse du roi Salomon (sur lui la Paix !) :

    Elle dit : « Les rois[39], à la vérité, quand ils entrent dans une cité, y   mettent le désordre, et font de ses plus puissants habitants les plus humbles. Ainsi agissent-ils. (cf. Coran XXVII 34). Notez, combien est sage cet enseignement !

    Quand le Sceau de la Prophétie entra dans Makkah, sa ville, a lui de faire cette déclaration publique : « Partez, vous êtes libres ! » Pour eux, à lui de leur faire grâce, clémence. A l’instar de Youssouf[40] fils de Jacob (sur eux la Paix !) :

  « Pas de récrimination contre vous, aujourd'hui ! Que Dieu vous pardonne, cependant qu'il est le plus miséricordieux des miséricordieux… » (cf. Coran XII 92).

    N’avons-nous en notre Messager une attitude exemplaire ? Une Norme à suivre (Coran XXXIII 21) ? Pourtant, les ergoteurs, les critiques, les adversaires, opposants et thaghoûts de l'Islam doutent encore ?   (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Un des Noms divins : Le Roi. Royaume des cieux. Et la Bible comme le Coran parlent tous deux du Royaume du Créateur, lequel s’étend sur l’ensemble des êtres créés. Et le Miséricordieux est le Roi de l’Univers, Sa royauté s’étend sur les cieux et la terre. Quelque soit le nom que l’être humain veut donner à son Etat : principauté, royaume, république…, pour le Miséricordieux Son Autorité s’étend sur l’ensemble de Sa création. Les noms restent que des noms au regard du Miséricordieux. N’en déplaisent aux ergoteurs, adversaires et opposants à la Religion divine !
[6] Père et symbole du pouvoir dit du Partissisme (Coran XXXVIII 4).
[7] Bible. Mochè, Moschè, Moshe. Fr. Moïse, Coran, arabe coranique : Moussa. (משה, MSH, Moshé). Mot d’origine copte : Eau = mou, et arbre = sa. Mochè fut ainsi appelé, car il fut trouvé entre l’arbre et l’eau, d’où ce nom. Bible. "Quand l'enfant eut grandi, elle le ramena à la fille de Pharaon qui le traita comme un fils et lui donna le nom de Moïse (משה, MSH, Moshé), car, disait-elle, "des eaux je l'ai tiré " (MSYTHW, Mechitihou) (Exode, 2.10). Au-delà de cette étymologie traditionnelle, on fait remarquer que le hiéroglyphe ms signifie « engendré », « issu de », « né de » à comparer avec Ramsès (« Rê l'a engendré ») et Thoutmôsis (« né de Thot ») ou encore Hermès « issu de la lumière ». Ainsi on pourrait traduire tout aussi bien Moïse par « Celui qui est né » ce qui constitue une élégante métaphore pour désigner « l’initié » dont on sait qu’il doit mourir pour renaître. (Source : fr.wikipedia.org). De sa naissance à la sortie d’Egypte, il se passera 80 ans. Il vivra en tout, dit-on, 120 ans.
[8] Au temps de Joseph, fils de Jacob (sur lui la Paix !), on parlera de rois en Egypte. Au temps du prophète Mochè (sur lui la Paix !) : de Pharaon. Le texte biblique parle de deux Pharaons. Le texte coranique et la Tradition qu’un seul et même personnage. C'est d'ailleurs une habitude au texte biblique que le scribe fait apparaître. Deux rois au temps du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), etc. Rôle et influence du Dualisme sur le judaïsme !
   Le roi d’Egypte, au temps de Joseph fils de Jacob, s’appelait dit-on : Arrayân. Il l’invitera à la foi et croira. Puis, il mourut. Ensuite, le futur roi sera Qâbous fils de Mouç’ab, fils de Mouâwiyah, fils de Namir, fils de Salwâs, fils de Phârân, fils ‘Amrou, fils de ‘Imlâq. Joseph l’invitera à la foi, mais il ne croira pas. C’est de son temps que mourut Joseph fils de Jacob (sur eux la Paix !). Puis, viendra Walid fils de Mouç’ab. Ce sera le temps de la naissance et de la mission des prophètes Mochè et Haroun (sur eux la Paix !). (Voir le fils de Athîr).
[9] Misr capitale de Pharaon, par extension toute l'Egypte. Bible, hébreu : Mitsraïm. Peut avoir différentes significations dans le Coran : ville, etc. D. Masson : On lit dans le Livre du Prophète Ezéchiel (XXIX, 3) ; « Toi (Pharaon) qui as dit : « Mes Nils sont à moi, c'est moi qui les ai faits ». Cf. plus haut : XXVI, 29 et XXVIII, 38 : Pharaon se prend pour un dieu.
[10] Entendre : le prophète Mochè (sur lui la Paix !).
[11] Litt. : et peu s'en faut qu'il ne s'exprime pas clairement. cf Coran 20/27, 28/34.
[12] Cette prière du prophète, très importante ici, n’apparaîtra pas dans le texte biblique. On fera ainsi dire au Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, ce qu’Il n’a jamais dit. On Le fera mentir et menteur ! Idem pour le prophète Mochè (sur lui la Paix !) ! Ce qui est grave et insoutenable, une atteinte à Sa dignité, à la dignité de Ses prophètes (sur eux la Paix !).
[13] ma poitrine. Nous dirions « mon cœur »
[14] Bible. Ex. 4 1. Moïse dit au Saint, béni soit-Il : « Je te supplie mon Dieu, je ne peux pas bien parler. » Une fois, Moïse enleva la couronne de la tête de Pharaon et il la jeta à terre. Le souverain voulut le tuer. Ses astrologues lui dirent : « Nous t’avons prévenu depuis longtemps qu’un enfant naîtrait qui délivrerait Israël d’Egypte. C’est sûrement cet enfant. » L’un dit : « Il doit être condamné à mort. » L’autre ajouta : « C’est un enfant, il ne possède pas encore d’intelligence. » Ils apportèrent une écuelle remplie d’or, plus une autre avec du feu, et dirent : « Si l’enfant prend celle contenant l’or, alors c’est qu’il est doué d’intelligence. » Moïse voulut s’emparer de celle pleine d’or. Au même moment apparut un ange qui poussa Moïse devant l’écuelle contenant le feu. Moïse introduisit un charbon ardent dans sa bouche et se brûla la langue. Voilà l’origine de son défaut de parole. Moïse dit : « Depuis ma jeunesse, je ne peux pas bien m’exprimer, alors à plus forte raison maintenant que je suis dans mes vieux jours. » Le Behaye pose cette question : Pour quelle raison le Saint, béni soit-Il, n’a-t-il pas guérit Moïse ? L’explication est : Moïse n’a pas prié Dieu pour être guéri. Il voulait avoir une excuse : comme il bégayait, Dieu ne l’enverrait pas en mission. (…)
   Un célèbre
midrash raconte qu'un jour Moïse jouant sur les genoux du pharaon lui dérobe sa couronne. Y voyant un mauvais présage, les mages du monarque suggèrent à celui-ci la mise à mort immédiate de l'enfant. Cependant, Jéthro, prêtre de Madian, propose de mettre à l'épreuve ce qui n'était peut-être que jeu d'enfant, et fait placer Moïse devant un plateau de diamants et de braises ardentes. Moïse se précipite vers le plateau de diamants, mais trébuche (suite à l'intervention de Gabriel ?) vers les braises ardentes. Dans sa frayeur, il porte ses doigts à la bouche et se brûle la langue et les lèvres. C'est de là que vient le bégaiement de Moïse. (Source : fr.wikipedia.org).
   Le Tseror hamor écrit également : Moïse dit : « J’ai commis un péché en appelant le peuple d’Israël “rebelles” : le Saint, béni soit-Il, m’a infligé une sévère punition ; toutefois, j’invoque le nom de Dieu et je proclame qu’Il est juste dans Ses jugements et Ses actions. Le peuple d’Israël qui a tant de fois déclenché la colère divine devrait donc d’autant plus prier Dieu.
   Rendez hommage à notre Dieu (Deut. 32 :3). Moïse pécha quatre fois contre le Saint, béni soit-Il, et à chaque faute commise, il implora le nom de Dieu et loua le Créateur, parce qu’Il l’avait puni avec justesse. Quand Dieu voulut envoyer Moïse chez Pharaon en Egypte, Moïse répliqua : « Je ne suis pas beau parleur (Ex. 4 :10). » Je ne sais pas bien parler : j’ai la bouche lourde et un défaut d’élocution. Dieu répondit : « Qui donc, sinon Moi, créa le langage ? Je peux donc très bien te faire parler comme il faut, lorsque tu seras en présence de Pharaon. Je suis Dieu le Créateur qui peut guérir tous les gens. Comment tu refuses d’exécuter cette mission, tu ne mériteras pas de conduire le peuple juif en terre d’Israël pour y vaincre les trente et un rois ». Moïse dit : « Le rocher dont l’œuvre est parfaite » : j’ai mal agi envers Dieu en affirmant que je ne savais pas bien parler. Dieu est comme le meilleur de tous les artisans ; il aurait donc très bien pu me faire parfaitement parler en présence de Pharaon. Je loue Dieu de m’avoir ainsi puni en toute équité. Moïse commit le deuxième péché lorsqu’il dit au Saint, béni soit-Il, : « Pourquoi as-tu laissé le peuple d’Israël travailler si durement en Egypte ? «  Le Saint Nom lui rétorqua : « Tu va pouvoir te rendre compte des miracles que Je vais accomplir pour le peuple juif. Mais les prodiges que Je réaliserai pour les Juifs en terre d’Israël, tu ne les verras point. » C’est pourquoi Moïse ajouta : « Toutes ses voies sont justice » (Deut. 32 :4). Dieu est juste dans chacun de ses actes. Le troisième péché fut commis lorsque Moïse dit : « Est-ce du petit bétail et du gros bétail qu’on égorgera pour eux qui leur suffira (Nom. 11 :22) ? » Moïse demanda : « Comment pourra-t-on donner suffisamment de viande à Israël ? » Le Saint, béni soit-Il, répondit : « J’ai le pouvoir de tout faire : alors pourquoi n’aurais-Je pas celui de procurer de la viande au peuple juif autant que Je voudrais ? Moïse, tu ne verras pas les miracles que J’accomplirai en terre d’Israël. » Moïse loua Dieu en disant : Dieu de vérité et non d’iniquité (Deut. 32 :4). Dieu est vérité dans chacune de ses actions. En me punissant de la sorte, Il ne m’a fait aucune injustice. Le quatrième péché fut commis quand Moïse aurait dû parler au rocher en disant : « Donne de l’eau. » Or il le frappa avec son bâton (Nom. 20 :11). Le Saint, béni soit-Il, le punit en lui expliquant : « Tu n’iras pas en terre d’Israël. Tu mourras dans le désert avant d’y entrer. » Moïse répondit alors : Il est juste et il est droit (Deut. 32 :4). Dieu est juste dans Ses jugements et Sa loi. Moïse dit à Israël : « Vous devez encore plus clamer la justesse de la Loi et louer Dieu, car Il a pardonné vos péchés. » (…) (Voir Le commentaire sur la Torah.).
   Nous dirons : Il est indécent de parler ainsi d’un prophète. De plus, loin de l’Islam traditionnel de parler en mal et de péché pour un prophète. Mochè (sur lui la Paix !) est au-dessus de qu’ils lui attribuent et lui associent ! Secundo : 1) défaut d’élocution : la prière du prophète Mochè (sur lui la Paix !) à son Seigneur (Coran XX 25-35), répond aux propos malveillants des commentateurs bibliques.  2) Le rocher (bible), la pierre (Coran). Selon les commentateurs, cette pierre (hajar) faisait une coudée sur une coudée, et à Mochè (sur lui la Paix !) de la transporter avec lui. Demande de l'eau : Et quand Moïse demanda de l'eau pour son peuple, Nous dîmes : « Frappe la pierre avec ton bâton. » Et tout d'un coup, douze sources en jaillirent, - en vérité, chaque tribu sut son abreuvoir ! » (Coran II 60). D. Masson : L’Exode (17 6) cite les paroles de Iahvé adressées à Moïse : « Tu frapperas le rocher, l’eau en jaillira et le peuple boira » (ainsi fit Moïse). (cf. Ps. 78 15-6) Il est noté que les Israélites avaient rencontré auparavant « douze sources » à Elim (Ex. 15 27). Eusèbe (Praeparatio evangelica, 9 29 P.G. 21 746) cite Esechlelus poète juif alexandrin du IIe siècle, avant l’ère chrétienne, qui bloque le miracle du rocher avec les douze sources trouvées à Elim. 3) Viande. Réponse : — « Mangez et buvez de la portion de Dieu ; et ne semez pas de désordre sur la terre comme des fauteurs de désordre. » (Coran II 60). A la place de la manne et du salwâ, ils demanderons de manger plutôt des légumes et de la viande surtout d'Egypte. (Coran II 61 ; Bible. Nb. 11 4-6).
[15] Cf. XXVI, 13. Comp. Exode IV. 10-16.
[16] Aaron, fr. biblique. Aharon, hébreu. Arabe coranique : Haroun. Rôle inversé. A noter que selon les gens de la Synagogue, et par extension ceux de l’Evangile ; c’est Aaron qui jette le bâton devant Pharaon et son peuple et qui le possède. Non son frère Mochè (sur lui la Paix !), le prophète. La révélation coranique va donc rétablir en droit, dans son droit Mochè (sur lui la Paix !), quant à son frère, prophète lui aussi ; il sera son assistant. Il en fut de même, plus tard, avec le fils de Marie et son assistant, le fils de Zacharie (sur eux la Paix !). Ce qui signifie qu'on ne saurait parler, pour les commentateurs, du 'rameau' d'Aharon (sur lui la Paix !). Et Dieu est plus savant !
[17] Altérations, falsifications du texte biblique. Le texte de la Torah a été profondément re-manié par les gens de la Synagogue, le scribe. Selon le texte toranique et commentaires rabbiniques, le prophète Mochè (sur lui la Paix !) refuse catégoriquement d’aller voir Pharaon ! La colère de son Seigneur s’enflammera contre lui. La fonction reviendra alors à son frère, et il sera dit : C’est lui qui parlera pour toi au peuple ; il te tiendra lieu de bouche et tu seras pour lui un dieu. (Ex. 4 16) Jacob ben Isaac d’écrire : (…) Moïse répliqua : « Il me semble préférable d’envoyer Aaron. En effet je ne conduirai pas le peuple juif en terre d’Israël, parce que je vais mourir  dans le désert. Que les messagers qui parviendront en terre d’Israël aillent voir Pharaon. » Devant son refus de se rendre auprès du souverain, le Saint, béni soit-Il, se mit en colère et déclara à Moïse :  « Eh bien, dans ce cas, tu ne seras pas un cohen mais un lévi. » Et en note : Non un prêtre mais un lévite, voir Zeb. 102a, Ex.R. « 3.17. Lév.R. 11.6)  (Le commentaire sur la Torah. Edit. Verdier) Autre : Vois, j’ai fait de toi un dieu pour Pharaon, et Aaron, ton frère, sera ton prophète… (Ex. 7 1).
   Et vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[18] Important pour la constitution islamique : dans la tradition musulmane, Aaron est un « co-prophète » avec Moïse participant au commandement du Peuple israélite, et non pas seulement un prêtre à côté d'un roi Les juristes musulmans en ont déduit la légalité du règne conjoint. (Voir Coran - traduction. Note v. 32 du Dc. Hamidullah). 
[19] Qui sera le gagnant.
[20] Parole d’un dictateur…
[21] Ici au sens large du mot. Par extension : tout pouvoir dictatorial semblable à celui de Nemrod : monarchiste, républicain, militaire, prolétarien, etc. Dans l’histoire sainte, il est le Père de la Dictature, de toute dictature qui apparaîtra, et ceci jusqu’à la fin des temps. De même, tout pouvoir basé sur le Pharaonisme ou le pouvoir du Partissisme (ou régime des 'partis' politiques, religieux ou autres).
[22] Entendre : de la dictature représenté ici par le pouvoir monarchique de Nemrod. Mot à prendre au sens le plus large à notre époque.
[23] Bien que prétendant être fort, il est limité dans le temps.
[24] Voir l’ouvrage : La vie des Compagnons. Vol. I.
[25] Son oncle…
[26] un de ses proches. Il tarda avant de se convertir.
[27] Entendre : les forces en présence : les Compagnons.
[28] Entendre : Il lui répliqua sèchement : Abou Sofian ! C’est la Prophétie.
[29] A l’inverse des mouvements dit (et prétendu)  révolutionnaires à travers le monde. On a vu que dans l’histoire du monde biblique (toranique + évangélique) et l’histoire d’autres peuples ; le versement d’un sang i.m.p.u.r (de leurs opposants et surtout ennemis de la dite réve.ô.lution, du pouvoir en place ou futur) a toujours été accueilli avec joie, chants et allégresse. Et a donné ensuite l’occasion à des fêtes mondaines !? Ex. : pour les Gaules : 1789 !
[30] Foi avec les œuvres, la pratique. Etablissement de la Prière… Ne pas prendre exemple, à ce sujet, avec certaines croyances du monde biblique. Voir le cas de Nemrod.
[31] Entendre l’assistance de…
[32] Partissisme ou régime des partis, du pluralisme : religieux ou autre. Dictatorial, dictature. Entendre : par la voie politique. A l’instar de ce croit, dur comme fer, bon nombre de diasporas des gens d’Afrique en Europe dont, en particulier, les gens des diasporas d’Afrique du Nord : Algérie. Pour eux, la solution de leurs problèmes au quotidien (de leurs prétendus droits sans devoirs de leur part, ou en contre partie) ; passe nécessairement par le P.o.l.i.t.i.q.u.e, en faisant de la P.o.l.i.t.i.q.u.e, en étant un membre actif au sein du parti !!! C’est là, estime, les observateurs, une erreur manifeste. Une erreur de jugement et d’appréciation, un aveuglement. N’est-ce pas, par cette attitude négative, délaisser purement et simplement les enseignements du Sceau de la Prophétie ? Diviser la Communauté en clans, parties, etc. ? Faire le jeu des opposants et adversaires de la Religion divine ? Car notre Créateur nous a tous appelé à nous unir, non à nous diviser, former des clans, des groupes… A faire partie de la Communauté mohammadienne et à se réclamer d’elle seulement.
[33] Dans le monde de la Torah, on a l’histoire du peuple d’Israël qui demandèrent à leur prophète de l’époque un roi pour combattre dans le sentier d’Elohim. « Et quand le combat leur fut prescrit, ils tournèrent le dos ; sauf un petit nombre des leurs. Et Dieu se connaît aux prévaricateurs ». (Coran II 246-252).
   Cette histoire de Samuel est importante, note le Dc. Hamidullah, pour la constitution islamique : le roi en présence du prophète ne représente en rien la laïcité, tous deux sont des « fonctionnaires » assujettis à la loi divine ; la division des attributions vient du manque d’un individu qui réunisse toutes les qualités requises du roi et du Prophète.
   Dans l’histoire des gens de l’Evangile, du Christianisme en particulier, on a vu que pour imposer certaines de leurs croyances (la notion de « fils » de Dieu, la « croix », le Trithéisme ou la Trinité), les Dirigeants religieux ont fait appel aux rois ou empereurs de l’époque. Cela ne s’est jamais fait sans heurts et versement de sang.
[34] Entendre : intérieur et extérieur.
[35] Au cours des années passées jusqu’à ce jour.
[36] Pour les observateurs, le problème de Palestine, d’Irak… au sein du monde arabe.
[37] Nemrod fera faire un feu gigantesque pour y jeter le prophète Abraham (sur lui la Paix !) (cf. Coran XXI 68-69). Les commentateurs toraniques le mentionnent également.
[38] Voir son récit ci-après…
[39] Par extension : Entendre à notre époque : les Chefs des Etats, présidents, etc. Le monde arabe a pu le constater sur ses propres terres, par l’entrée massive de gens étrangers, d’une autre confession religieuse, d’une idéologie étrangère ; tout cela sous couvert d’organisations internationales et autres. 
[40] Bible. fr. : Joseph. Les gens de la Synagogue ne réagissent pas ainsi, peu s'en faut.


لا اله الا انت سبحانك اني كنت من الظالمين


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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18/07/08 .

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